Darkness Knights
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 les carnets de guerre

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tolgas
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tolgas


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MessageSujet: les carnets de guerre   les carnets de guerre EmptyJeu 22 Déc à 22:18

maj


Dernière édition par tolgas le Jeu 20 Oct à 19:36, édité 1 fois
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tolgas
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MessageSujet: Re: les carnets de guerre   les carnets de guerre EmptyJeu 22 Déc à 22:20

maj


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llenora
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MessageSujet: Re: les carnets de guerre   les carnets de guerre EmptyLun 26 Déc à 14:15

la suite!! cette semaine je ne suis pas debordée au taf c'est le moins qu'on puisse dire héhé
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ixidor
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ixidor


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MessageSujet: Re: les carnets de guerre   les carnets de guerre EmptySam 31 Déc à 18:58

on est obligé de de le poster en 2 fois Wink

Chapitre premier

La forteresse de Laqta





La guerre se prolongea, et les années passèrent. L’organisation des Kormatiens changea quelque peu.
Tous les sorciers formaient la noblesse, et dirigeaient les armées. Néanmoins, des unités d’autres castes pouvaient mener une partie d’un bataillon. Ils étaient rares. Mais une caste se leva, pour atténuer la soif de souffrance des sorciers: les chevaliers. Ceux-ci étaient des Kormats, qui de par leurs actions, pouvaient avoir l'honneur d'apprendre différentes sortes de magie. On leur apprenait comment la pratiquer, mais pas la comprendre. Bien sûr, il était monnaie courante que certains guerriers apprennent d'eux-mêmes ces légers pouvoirs. Ces chevaliers essayaient de réduire la soif de souffrance des sorciers, mais ils n’avaient que très peu d’autorité sur eux et leurs acolytes.
Pourtant, des fois, les chevaliers arrivaient à faire pencher la balance, surtout en ce qui concernait les très rares prisonniers. Ils avaient le droit d'être pendus haut et court, et non pas de souffrir en laissant son âme à un sorcier.
Ces quelques petites modifications ne générèrent pas l’avance de l’alliance humano-orcs. Mais les elfes se battaient extrêmement bien, et chaque parcelle de terrain était chèrement gagnée.
Cependant du sang neuf allait bientôt arriver dans l’armée Kormat, et ce serait profitable. Comme chaque année, les nouvelles recrues allaient sortir de l’école pour aller au combat. Et justement, cette nouvelle génération allait être très importante, surtout, une poignée de ces hommes.

Dans sa grande chambre, Nalta était assis sur son trône. La pièce était immense, sur les cotés, deux grandes fenêtre laissaient apparaître Kormatia, la capitale Kormat, qui était autrefois le bastion des magiciens. La pièce n'était pas décorée; seul un mur de briques noires et des dalles de couleur gris clair formaient cette chambre. Tout au bout de la pièce, un trône taillé dans de la pierre avait été posé. Nalta avait les cheveux noirs, d’un noir aussi profond que l’enfer. Et ses yeux pouvaient glacer le sang à quiconque croisait son regard. Son visage n’avait aucune ride, bien qu’il arrivait à ses 80 ans. Il avait l'air d’un athlète et il était habillé d’une magnifique robe rouge sang. Si bien qu'on aurait pu croire qu’elle avait été trempée dans du sang d’elfes.
C'est alors que son second, Sernak, arriva dans la pièce. Il s’agenouilla devant lui. Sernak avait le teint pâle, et semblait beaucoup plus vieux que Nalta, alors qu'il était 20 ans plus jeune. Sa tête était dégarnie par endroit, cependant, on voyait encore de rares éclats de cheveux bruns, sous cette masse de gris. Il avait des petits yeux verts qui ne cessaient de regarder partout.
-Maître, j’ai une mauvaise nouvelle, commença t-il.
-Oui, cela doit être important pour me déranger, gronda Nalta.
-Oui. Nous avons perdu la forteresse de Laqta.
-QUOI? Comment est-ce possible?
-Une attaque surprise.
-Les magiciens sont là pour remédier à ça!
-Oui, mais celui-ci est mort avant d’envoyer le message.
Nalta se leva, marcha calmement jusqu’à la fenêtre et poussa quelques jurons bien sentis.
-Saletés de mages. La mort est une délivrance pour eux.
-Mais maître, j’ai eu une idée pour la récupérer.
-Oui? Je t’écoute.
-Vous souvenez-vous de mon fils, Tolgas?
-Oui, évidemment, il est très prometteur. L’as-tu bien formé?
-Bien sûr. Il deviendra un des plus puissants sorciers.
-C’est bien. Nos rangs grandissent chaque jour. Et qu’a t-il à voir avec la reprise de Laqta?
-Il finit l’école d’officiers dans quelques jours. Et malheureusement, aucun des nôtres ne pourra être sur place lors de l’assaut.
-Ce sera regrettable. Tu demandes donc que ton fils puisse montrer ses qualités?
-C’est bien cela. Grâce à lui, nous sommes sûrs que les sorciers auront toujours un pouvoir incontesté sur les champs de bataille.
-J’ai aussi remarqué que notre autorité chutait sur les champs de bataille. Du fait que nous ne sommes pas assez présents, c’est une certitude. Cependant, Zima est très compétent, j’ai confiance en lui.
-Comment savez vous que c’est lui qui va diriger l’assaut?
-Aucune importance...
-Alors, ai-je votre permission?
Nalta fit un petit signe de la main. L’air se modifia, et une fenêtre apparue, montrant une classe. Des personnes étaient assises, et écoutaient leur instructeur. Sauf deux ou trois personnes qui dormaient.
-Je vois qu’il est très concentré sur son travail, dit Nalta d’un ton léger.
-Ce sont ses derniers jours ici.
-Qui est l’homme aux cheveux gris à côté?
-C’est Kristophe, le rival de mon fils. Je les ai mis dans la même classe et côte à côte pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
-Bonne initiative en effet; mais ce serait peut être le moment qu’ils suivent les cours non?

-Tolgas,… Tolgas,… Réveillez-vous!
Tolgas émergea tranquillement, et commença à regarder ce qui l’entourait. Il s’était encore endormi en classe. Evidemment, le professeur ne faisait que répéter des techniques qu’il connaissait déjà ou de dire quelles étaient les failles de leurs ennemis; toutes les techniques pour tuer un elfe, il connaissait déjà.
Tolgas se releva, et sans s’excuser, fit semblant d’écouter l’instructeur. Qui recommença à expliquer les techniques d’attaques des elfes. Tout ceci n’était qu’acquis. Il ne pouvait plus tenir, il avait vingt cinq ans maintenant, et demain il finirait son école d’officiers, quelle délivrance! Tolgas avait de longs cheveux bruns, attachés la plupart du temps, et un bouc. Du fait qu’il avait tenu à suivre tous les entraînements comme les autres, il était très musclé. Comparé aux autres sorciers, qui eux n’étaient que des cure-dents.
Et oui, il était sorcier. Cette chance lui aurait permis de devenir un des chefs de Kormat. Mais il avait tenu à se battre avec tous les soldats; bien sûr, il commanderait sûrement un bataillon dans quelques années. Il avait eu de la chance de contrôler parfaitement le pouvoir des ténèbres, comme l'appelaient les non initiés, et encore plus d’être le fils de Sernak. Il avait même rencontré Nalta en personne! Et il avait eu comme professeur son père lui-même. Vraiment, il avait eu de la chance. Les gens redoutaient les sorciers à cause de ces histoires de mal et de bien, mais les gens ne comprenaient rien, la fin justifie les moyens.
Grâce ses études, Tolgas était un des meilleurs de l’école, si ce n’est le meilleur. Malheureusement, il avait un sérieux rival tout aussi bon que lui: Kristophe.
Il était un stratège hors pair. Mais il avait une toute autre approche de la bataille. Étant une grosse brute de guerrier, il avait dû en suer pour pouvoir arriver à ce niveau.
Ses cheveux et sa barbe étaient des plus spéciaux: ils étaient gris et cela depuis sa naissance. Il était grand et ces muscles ressortaient. Il ne lâchait jamais son épée bâtarde, qui était toujours derrière son dos. Heureusement, c’était aujourd’hui le dernier jour. Et Tolgas avait reçu le résultat de l’examen: premier. Il avait battu Kristophe. De justesse, certes, mais il l’avait battu. Maintenant, il allait enfin pouvoir aller sur le terrain, il ne verrait plus cette classe, ni son rival. Quel soulagement!
Kristophe se faisait relativement respecter de par sa largueur d'épaules, mais pourtant, il ne s'en servait pas; il n'avait qu'une seule fois sortit son épée. L’heure de partir arriva et Tolgas sortit de la classe; en même temps, il donna un coup de pied dans la chaise de Kristophe, pour qu’il se réveille. Et enfin, il franchit le seuil de la porte, jamais plus il ne reviendrait...
-Oui, fit une voix.
Tolgas se retourna, et vit un groupe de prêtres derrière lui. « Pas grave » pensa-t-il.

Kristophe se réveilla au première lueur de l'aube; il n’avait pas l’habitude des lits confortables, certes il n’était pas contre. Mais maintenant qu’il était officier, il devrait s’y faire. Aujourd’hui, il allait recevoir son affectation. Enfin un peu de mouvement. Pendant ces quelques mois, il avait cru qu’il allait perdre toute la maîtrise de son arme ou allait prendre du poids. Rien de tout ceci n’était arrivé, mais le temps était passé extrêmement lentement. Maintenant, il allait enfin quitter la Forêt de Rataric, et commencer à chasser de l’elfes.
Il s’habilla, et prit son petit déjeuner. Tant qu’il y avait de la nourriture, autant en profiter. L’heure de son rendez-vous avec le général Martar approchait. Il se mit donc en route pour le QG. La ville était une ancienne cité elfique: on reconnaissait vite l’architecture très particulière. Des fontaines et des pots de fleurs par centaines, jonchaient l’artère principale, mais cela faisait longtemps qu’ils n’avaient plus été utilisés. Les Kormatiens n’avaient pas le temps pour ces futilités.
Pendant le trajet, il rencontra Tolgas, et celui-ci engagea la conversation.
-Alors, comment va le perdant?
-Le perdant? Ce n’est pas le point de vue de l’instructeur qui me fera penser le contraire, ma tactique était la meilleure!
-Oui oui, c’est sûr que pour prendre la ville, tu aurais mis deux mois, alors qu’avec la mienne, une semaine suffisait.
-D’accord, je te l’accorde, mais tu aurais eu beaucoup de perte, alors qu’avec la mienne, très peu.
-En théorie, s’ils se battent bien, ma technique a un meilleur rendement que la tienne!
-En théorie, en théorie,… ça se voit que tu ne connais pas la pratique!
-Comment ça, je….
Ils continuèrent à se chamailler comme des gosses jusqu'à la porte du Général.
-Bon tu m’excuseras, mais j’ai rendez-vous, commença Tolgas.
-Tu devras attendre, moi aussi j’ai rendez-vous.
-Mais je ne…
À ce moment, la porte s’ouvrit, laissant apparaître un magicien, vêtu d'une robe bleue, l’air abattu.
-Hors de ma vue, infâme créature! lança Tolgas, juste avant de cracher à ses pieds.
Kristophe lui fit un croc en jambe que le magicien évita sans problème.
Il s’en alla, sans même donner l’impression d’avoir vu le guerrier, et le sorcier.
Puis un homme apparut derrière eux.
-Et bien, je vois que vous n’aimez pas les magiciens, dit celui-ci.
-Bonjour mon Général. C’est vrai que je ne les porte pas dans mon cœur, répondit Kristophe.
Remarquant le Général, Tolgas se redressa quelque peu.
-Bonjour Général. Moi je pense qu’il est stupide de garder en vie des êtres qui nous ont gardés en esclavage pendant tant d’années. L’histoire ne nous a pas montré qu’un petit groupe pouvait changer beaucoup de choses? De plus, ils ne font que se promener partout, ils ne nous servent à rien, conclusion,…
-Ils ne nous servent à rien? coupa Martar. À ton avis, comment se fait-il que nous ayons si facilement pris les Forêt de Rataric, et que nous ayons pu réunir les deux armées en prenant village sur village? Presque sans aucune perte?
-L’effet de surprise?
-Oui, mais pas comme tu penses. Pour les premières attaques, cela fonctionnerait. Mais au bout de deux jours, penses- tu qu’ils étaient encore surpris?
-Non.
-Bien, alors je vais t’expliquer comment cela s’est passé:
Dans chaque village important, on a placé des magiciens, en faction. L’étoile qu’a crée Nalta, « l’étoile de sang », lorsqu’elle s’est allumée, les magiciens sont sortis de leurs cachettes, et ont commencé à faire pleuvoir leurs boules de feu pour enflammer les maisons. Par conséquent, les gardes ont quitté leurs postes pour aller éteindre les incendies, et comme tout le monde essayait d’éteindre le feu, les mages ont ouvert les portes des villes. Alors, notre armée a pu plus facilement entrer dans le village, et,… je pense que tu vois ce qui c’est passé après.
-Magnifique plan, dit Kristophe.
-Ingénieux, reprit Tolgas, mais si les magiciens n’avaient pas fait leur travail…
-Ne vous inquiétez pas, ils n’étaient pas seuls.
Martar fit un clin d’œil à Tolgas.
-Je comprends, fit celui-ci.
-Bon, nous ne sommes pas là pour parler du passé, mais de l’avenir. Suivez-moi, tous les deux.
Ils entrèrent dans la pièce. Elle était remplie de cartes diverses, et une étrange créature montait la garde. Elle ressemblait à un mort vivant, à cause de sa couleur brun gris, mais elle était en position de combat: de longues griffes sortaient de ses mains, et de ses pieds; elle avait également de grandes dents pointues. Ce qui étonna Kristophe.
-Vous êtes sorcier? demanda t- il.
-Oui, bien sûr, lui répondit-il comme si c‘était normal. Ne vous inquiétez pas, ce n'est qu'une de mes créature. Bien asseyez-vous.
Ils s’exécutèrent, mais Kristophe ne semblait pas à l'aise.
-Bien, continua Martar. Vous deux vous me posez un sérieux problème car je ne sais pas lequel de vous deux choisir; mais pour une fois, je n’ai pas à réfléchir, mais juste à suivre les ordres.
Tolgas et Kristophe, vous êtes maintenant promus tous les deux à la tête d’un bataillon. Vu que vous êtes deux, le bataillon sera légèrement plus grand que la normale. Maintenant, vous allez être placés vous et vos hommes aux ordres du commandant Zima, en première ligne. Vous avez la mission de récupérer la forteresse de Laqta. Une question?
-Oui deux, dit Kristophe. La première: y a t-il un supérieur entre nous deux? Ensuite, quand partons nous?
-C’est Tolgas, et vous partez dès que possible. Bien, je vous laisse.
-Attendez! reprit Kristophe. Pourquoi Tolgas, qui n’a aucune pratique, serait supérieur à ceux qui en ont?
-C’est comme ça, et pas autrement. Ces ordres viennent de Nalta lui-même. Voulez-vous aller discuter avec lui?
-Non, sans façon.
-As-tu déjà vu se battre un sorcier? demanda Martar.
-Non, jamais.
-C’est ce que je pensais. Tu le verras bien assez tôt. Maintenant, rompez!
-A vos ordres mon Général, clamèrent-ils à l’unisson.
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ixidor
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MessageSujet: Re: les carnets de guerre   les carnets de guerre EmptySam 31 Déc à 18:59

Une semaine passa, et enfin, ils étaient prêts. Kristophe prépara ses affaires, et mit sa merveilleuse armure: elle était bien polie et n’avait presque pas de rayures. Et il se dirigea vers le point de rendez-vous. Là, il retrouva Tolgas, qui était assez....voyant. Il était sur un magnifique destrier noir. Mais celui-ci était différent, car du feu exultait de ses sabots, de ses yeux, et de sa bouche. Et il n’était même pas en armure. Il n’avait qu’une robe noire, et attachée à sa ceinture, on pouvait voir une épée recourbée qui lui longeait la jambe, et du côté gauche, un bout de bois était attaché à la ceinture; sur sa ceinture, on voyait de petites poches.
-En marche! cria Tolgas à la compagnie.
Il n’y avait que sept jours de marche. Durant le trajet, Kristophe interrogea Tolgas.
-Tu vas à une fête habillé comme ça?
-Ce sont les vêtements des sorciers.
-Superbe une robe pour combattre!
-Il y a aussi des pantalons, mais je les mettrai demain je pense. Et toi alors, comment peux-tu bouger avec tout ce métal que tu as sur les épaules?
-On s’y fait, répondit Kristophe sur un ton las.
-Bon, écoute, comme de toute façon, on doit être ensemble, si on mettait nos querelles de coté?
Kristophe réfléchit un moment et dit:
-Ça devrait pouvoir se faire; de toute façon, nous n’avons pas vraiment le choix!

Ils progressaient assez lentement, vu que la majorité des soldats étaient à pied. La forêt dégageait un sentiment d’insécurité, comme si les arbres se refermaient sur les intrus.
Après le dîner, des éclaireurs étaient envoyés pour connaître la meilleure place où monter le camp. Un soir, juste avant la frontières entre les Forêts de Rataric et d'Anora, les deux nouveaux collègues commencèrent à discuter.
-Tolgas, crois-tu qu’on va se battre avec des Orcs? commença Kristophe.
-C’est fort probable que tu en vois, mais ils ne se mélangent pas avec les hommes, répliqua Tolgas.
-C’est bien dommage, j’aimerais tant les voir combattre; tu sais, je me suis beaucoup battu, mais jamais dans une grande armée, je n'ai pas eu la chance d'en voir énormément.
-Moi j’aimerais voir comment ils se battent. Bien sûr, on a eu une formation à leurs sujets, mais je n’ai pas confiance en ces théoriciens.
-Je te fais remarquer que tu es un théoricien!
-Plus pour longtemps, et toi non plus. On ne peut pas dire que tu aies beaucoup d’expérience.
-Stop! On avait dit qu’on ne se chamaillerait plus.
-D’accord, capitula Tolgas.
-Bien, revenons sur ces Orcs. J’ai entendu dire qu’ils n’étaient pas très organisés, et que leur tactique se résumait à foncer dans le tas.
-Heureusement que ce ne sont pas eux qui dirigent les attaques alors!
-Oui, mais ils ont une endurance hors du commun, et une force toute aussi impressionnante! s’exclama Kristophe.
-Ils ne sont pas nos alliés pour rien.
-En effet, on verra bien à Laqta. Tes recherches sur la forteresse ont porté leurs fruits?
-Non, tout le monde connaît la forteresse, mais aucun n’a pu me la décrire.
-C’est bien dommage, ça ne me plait pas de ne pas connaître ce que j’attaque.
-Oui, c’est assez frustrant,… bon je vais dormir, demain on sort des Forêts de Rataric, donc on passe en territoire hostile. Je veux que nos gars soient plus prudents, et renforcent l’escorte des chariots.
-Très bien, je vais encore sacrifier une heure de mon sommeil pour toi!
-Je suis le chef, ne l’oublie pas, j’attends qu’on me parle mieux que ça!
-Oui chef, beugla Kristophe.
Et il s’en alla en ruminant des paroles incompréhensibles; heureusement que Tolgas ne les entendit pas.
Le petit matin arriva, et vers midi, ils entrèrent dans le véritable royaume des Elfes: Anora. Le paysage avait commencé à changer. Le bois sombre devenait plus clair, et l’eau avait une couleur bien plus naturelle que celle des Forêts de Rataric. Autour de la route qu’ils suivaient, de magnifiques rosiers et de magnifiques fleurs de toutes les couleurs pullulaient. Alors que les Forêts de Rataric semblaient mortes, Anora grouillait de vie. Et la chasse aurait été facile, mais dans les chariots, ils avaient tout ce qui fallait, et plus encore! Les hommes étaient absorbés par tant de beauté. Les arbres étaient aussi grands que ceux de la Forêt de Rataric, cependant le soleil passait, et éclairait ces merveilles. Mais la forêt était vieille aussi, et on ne pouvait que lui inspirer du respect.
Au soir, Tolgas convoqua Kristophe dans sa tente. Le chef n’avait pas l’air très heureux.
-Vous vouliez me voir, CHEF, provoqua Kristophe.
-Oui, lui répondit sèchement Tolgas. J’ai remarqué une certaine…dissipation dans les rangs aujourd’hui. Que t’avais-je demandé?
-Oui, mais c’est cette forêt, elle semblait si paisible, si parfaite.
-Ce n’est pas ce que m’ont affirmé mes supérieurs.
C’est alors qu’une créature sortit de l’ombre de la pièce, juste à côté de Kristophe. Celui-ci sursauta comme jamais. Celle-ci ressemblait à une chauve souris marchant sur deux pattes, de longues ailes étaient recourbées derrière son dos.
-Calme toi, il ne va rien te faire, continua Tolgas, en s’esclaffant de rire. Ce n'est qu'une grosse chauve souris.
-Et est-ce la seule raison de ma venue ici? demanda le guerrier.
-Non, cette créature m’a apporté un message.
-Que dit- il?
-Le commandant central en Anora nous fait état de troubles dans la région.
-Quel genre de troubles?
-Il paraîtrait qu’un groupe assez important d’elfes aurait franchi la frontière, et qu’il tenterait des embuscades dans la forêt.
-Combien sont-ils?
-On ne me l’a pas indiqué.
-C’est ennuyeux, nous sommes lents et visibles. De plus, ils sont sur leur territoire. Et le seul avantage qu’on ait, c’est le nombre. Peut être qu’ils nous laisseront tranquilles.
-Je ne prendrai pas le risque. De plus, on m’a suggéré d’y remédier.
-C’est pas vrai! On devait se rendre le plus vite possible à Laqta, et maintenant on doit jouer au chat et à la souris avec des elfes!
-Alors, nous allons vite y remédier.
-As-tu une idée?
-Bien sûr. Premièrement, nous allons nous séparer en six groupes, pour être une cible facile et tentante.
-C’est stupide! Tu est fou. Tu réduirais à néant notre seul avantage!
-Non, nous allons nous séparer en six groupes. Deux resteront sur la route, séparés d’un demi lieu, puis deux autres iront à gauche, et le reste à droite.
-Explique moi, je ne te suis pas.
-Les elfes ne nous attaqueraient pas, nous sommes trop nombreux, mais séparés, ils le feront. Puis quand un groupe sera attaqué, l’arrière garde pourra venir les aider. Première surprise pour les elfes. Puis ceux qui viennent des cotés, submergeront les assaillants.
-C’est très dangereux, mais ça peut marcher, sauf s’ils découvrent un autre groupe, dans ce cas, ils ne nous attaqueront pas.
-Qu’en penses-tu, ça peux marcher? demanda Tolgas.
Kristophe réfléchit un moment, certainement pour réfléchir à un meilleur plan, mais il ne trouva rien.
-C’est assez fou pour marcher. Mais nous aurons des pertes.
-Bon, organise ça. Moi, j’ai d’autres choses à faire.


Le matin arriva, et quand ce fut le moment de partir, Tolgas arriva avec huit morts vivants autour de lui.
Tolgas demanda à Kristophe d’aller chercher un soldat sans expérience.
Quelques minutes plus tard, un bleu se présenta devant Tolgas.
-Ecoute moi bien, tu vas passer cette robe, commença-t-il, en lui montant une robe noire. Ensuite, tu monteras mon cheval, et ces deux créatures t’escorteront.
-À vos ordres chef, répondit le bleu, extasié.
Ensuite, il sépara ces six morts vivants restant dans les groupes. Kristophe s’occupa du groupe du milieu.
Tolgas celui de gauche. Et un lieutenant; Baltus, prit le dernier côté; le bleu devait aller avec lui. Alors Tolgas s’exclama:
-Si les elfes attaquent, une de mes créatures lancera du feu dans les airs.
-Tolgas, chuchota Kristophe, je peux te parler en tête à tête?
-Bien entendu, fit il en s’éloignant.
Une fois au calme, Kristophe commença:
-Qu’est-ce qui te prend avec ce bleu?
-Le premier qui va être ciblé, c’est le chef. Je suis prévoyant.
"Quel sadique" pensa Kristophe.
-Mais peut être que mes créatures le protégeront, continua Tolgas.
-Bon, alors j’espère que je le reverrai, répondit Kristophe tout en s’éloignant.
En quelques minutes, les groupes partirent, le regard tourné vers le ciel, tout en espérant que ça ne soit pas leur morts vivant qui donne l’alerte.
Le jour passa sans problème et quand ils arrivèrent en vue du point de rendez vous, ils se sentirent soulagés. Chaque côté devait avoir un camp différent. Rien ne devait être laissé au hasard.
« Pourvu qu’ils ne nous attaquent pas pendant notre sommeil » pensa Kristophe.
Kristophe dormait d’un bon sommeil. Quand soudain, des cris retentirent, et la tente fut éclairée par une lumière qui ne devait pas être. Ses pires craintes étaient confirmées. Ils avaient attaqué de nuit. Kristophe sortit en trombe de sa tente, et commença à brailler des ordres. Puis il se prépara, et enfourcha son destrier. Une fois que ces hommes furent prêts, il se lança à l’assaut. C’était le côté droit qui avait été touché. La lune était caché. Et avec les arbres au dessus d‘eux, il serait impossible de repérer des elfes. Ils étaient en mauvaise position.
Une fois arrivés dans la clairière où s’était établi le camp, Kristophe découvrit l’horreur. Pris dans le sommeil, le quart des forces avait péri. Maintenant, ils fuyaient les archers en se dirigeant vers leurs sauveurs. Et les fantassins leur courraient après. Alors le groupe mené par Kristophe chargea. Celui-ci dégaina son épée bâtarde. Elle était immense! Monté sur son cheval, il dirigea la première charge de la cavalerie. Les elfes, surpris par ces renforts, se reprirent vite, et les archers commencèrent à bander leurs arcs. Mais malheureusement pour eux, il ne furent pas assez rapides, et la charge passa, éventrant littéralement le premier rang. Derrière la cavalerie, les fantassins accoururent, finissant le travail de la cavalerie et les archers humains commencèrent à tirer, mais les archers elfes également. Quelle précision! La cavalerie fut leur cible, et presque tous les chevaux et leurs cavaliers furent tués. Le cheval de Kristophe fut touché, et il s’écroula, sauvant ainsi sa vie car il avait entendu la flèche passer à quelques pouces de sa tête. Il eut le réflexe de se dégager assez pour que son cheval ne l’écrase pas sous son poids. Une fois par terre, il entendit les cris, les chocs des épées. Il ramassa son épée puis il entendit un cri venant de derrière. Il se retourna et esquiva la lame d’un elfe. Roulant sur le côté, il se mit à genoux et fit un coup d’estoc sur l’elfe. Le laissant où il était, il se releva. Il eut juste le temps avant une attaque parvenant de la gauche. L’ennemi visait sa hanche. Il fit jouer ses muscles, et dévia la lame. Puis d’un mouvement en revers trancha son torse. Puis Kristophe cria:
-POUR KORMAT!
-Pour Kormat! répondirent les guerriers.
Malgré la bonne prestation de Kristophe, les elfes gagnaient du terrain. Puis ces derniers décidèrent de faire sortir leurs archers. Kristophe fut attaqué par deux elfes à la fois; il fit un immense arc de cercle, tranchant net les deux épées des elfes, et ouvrant leurs gorges. Il commença à regarder autour de lui et constata que si cela continuait ainsi, il allait perdre. Soudain, le dernier groupe des Kormats sortit de la forêt, avec à sa tête Tolgas.
Mais ils ne sortirent pas de derrière eux, mais de devant et sur les côtés. Comme un immense étau, ils chargèrent les archers. Ce fut un carnage. Privés de cette force, les elfes durent se battre sur deux fronts. Tolgas et ses créatures semaient la mort comme jamais. Son épée recourbée était très rapide. Cependant, aucun coup n'était meurtrier. Il se contentait de faire souffrir ses ennemis, et de les laisser pour mort. Il rejoignit non sans mal Kristophe.
-Tu t’amuses sans moi! commença Tolgas.
-Tu aurais pu te dépêcher, répondit Kristophe tout en entaillant un elfe.
Grâce à cette supériorité numérique, ce ne fut pas long. Les elfes furent exterminés. La terre était devenue boue. Les arbres était maculés de rouge.
Le bataillon avait perdu un quart de ses hommes. Ils se rassemblèrent sur la route, et commencèrent à dormir le peu de temps qu’ils leur restaient.
Le lendemain, Tolgas décréta qu’ils ne s’arrêteraient plus jusqu’au campement de Zima. Juste avant de partir, Kristophe apparut. Il venait du champ de bataille et traînait quelque chose derrière lui.
-Tu es allé aux champignons? commença Tolgas.
-Non, mais regarde ce que j’ai trouvé.
Il traînait un elfe blessé d’une flèche dans la jambe.
-Bah, laisse ça là!
-Non, il fait toujours bonne impression d’avoir un prisonnier.
-Bien, fais ce que tu veux.
-Merci, répondit Kristophe.
Grâce à leur marche forcée, le bataillon arriva en vue du campement. Ils avaient coupé tous les arbres du coin, érigé une barrière et un fossé de fortune. Le campement pouvait contenir un nombre incalculable de soldats. Le bataillon s’installa pour se reposer. Kristophe et Tolgas, eux, prirent directement la direction de la tente de commandement. Ils entrèrent et virent le Général en compagnie de cinq capitaines.
-Je connais l'un d’eux, chuchota Kristophe.
Il désignait un homme en armure, les cheveux mi-long légèrement grisonnant avec un bouc. C’était un chevalier l’air sérieux. Il portait une épée sur le côté et dans le dos un long bouclier. Il semblait aussi large d'épaule que Kristophe.
-Et bien, éructa le Général. Voilà les retardataires!
Les deux capitaines se mirent au garde à vous.
-Aux rapports, dit Tolgas.
-On vous attendait plus tôt. Que vous est-il arrivé? demanda Zima.


suite dans le chapitre 2:
In Terra
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